Investir dans un mobil-home est une solution qui séduit de nombreux Français. Si ce type de logement intéresse autant les investisseurs, c’est parce que non seulement le prix est accessible – les modèles d’occasion, plus particulièrement, se négocient pour la plupart entre 7 000 et 20 000 € – les retours sur investissement sont prometteurs. Pour s’assurer que cette rentabilité est bien au rendez-vous, il est important de choisir le bon mobil-home, aussi le régime fiscal le plus avantageux mais aussi le bon emplacement.

Dénicher le bon mobil-home à mettre en location

Plusieurs mobil-homes sont disponibles sur le marché. Parmi eux figurent des modèles conçus par des marques qui ont pignon sur rue telles que O’Hara ou IRM.
Pour investir dans un mobil-home neuf, il faut compter entre 30 000 et 70 000 €. Le prix d’un modèle d’occasion, en revanche, dépasse rarement les 20 000 €, ce qui en fait une option on ne peut plus intéressante pour un investisseur moyen voire à revenus modestes.
Qu’il opte pour un mobil-home neuf ou d’occasion, l’investisseur doit en tout cas s’assurer que son logement soit en parfait état. Il doit notamment vérifier le fonctionnement des divers équipements, de la qualité des meubles, l’agencement des pièces, la décoration…

Les dispositifs fiscaux à connaître en matière de location de mobil-home

Le statut de « loueur en meublé non professionnel » est un outil important pour la rentabilisation de l’investissement locatif. Avec ce statut, l’investisseur a le choix entre deux régimes fiscaux avec chacun ses avantages.

  • Le régime de micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux) permet de bénéficier d’une réduction automatique de 50 % sur la base d’imposition ;
  • Le régime réel simplifié offre quant à lui la possibilité de récupérer les 20 % de TVA sur le prix d’achat mais aussi d’exclure de l’assiette fiscale toutes les charges annuelles liées à l’activité de LMNP.

En pratique, la majorité des propriétaires de mobil-homes optent pour le régime réel simplifié.
A noter au demeurant que le propriétaire de mobil-home paye une taxe de séjour mais aussi une taxe foncière – le montant de cette dernière est cependant peu élevée étant donné que la parcelle sur laquelle le logement est implantée est considérée comme « non bâtie ». L’investisseur est exonéré de taxe d’habitation.

Le bon emplacement pour un mobil-home en location

Il faut prendre en compte plusieurs critères avant d’acheter un mobil-home, comme l’emplacement, la qualité de l’environnement dans le camping ou dans les alentours, la proximité avec certains sites touristiques, la proximité avec le centre urbain et les commerces et transports, etc. Le propriétaire devra par la suite apporter quelques améliorations par exemple au niveau du confort des chambres, des équipements en cuisine ou dans la salle de bains…
Ce sont autant de « détails » qui n’en sont pas vraiment, que l’investisseur pourra par la suite utiliser comme « arguments de vente » quand il doit convaincre les vacanciers de séjourner dans son mobil-home le temps d’un weekend ou pendant les vacances.
Le propriétaire aura aussi besoin de ces arguments quand il voudra revendre son mobil-home quelques années plus tard. Le choix de l’emplacement est d’autant plus important qu’au fil des années, le logement, quel que soit son standing, perd de sa valeur (-30 % rien que pour la première année d’utilisation).
On soulignera également que les investisseurs qui ne laissent rien au hasard recouvrent la totalité de l’argent investi au bout de six ou sept ans en moyenne, et arrivent à dégager des bénéfices conséquents pouvant atteindre les 3 000 € annuels.

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