Les mobil-homes sont emblématiques de nos campings. Familles, couples et groupes d’amis profitent du confort de leurs pièces, apprécient la qualité de leur aménagement ou encore la modernité de leurs meubles et équipements. Au point d’ailleurs que beaucoup y voient d’intéressantes alternatives aux résidences secondaires classiques. Les mobil-homes coûtent en effet moins cher, à l’acquisition comme pour l’entretien, que des maisons de campagne traditionnelles.

Quelques notions sur le mobil-home

Le mobil-home est ce qu’on appelle une résidence mobile de loisir. Sur bon nombre de points, on peut dire qu’il s’agit d’un logement comme un autre. Simplement, on ne peut pas l’installer n’importe où. La réglementation en vigueur interdit notamment l’implantation de mobil-home sur un terrain privé : le logement mobile trouve plutôt sa place dans un village de vacances, un camping, parc résidentiel de loisirs (PRL) ou, dans certains cas, sur un terrain de loisir.
Il existe dans les campings et villages de vacances plusieurs modèles de mobil-homes. Ils se différencient les uns des autres au niveau de la superficie – certains modèles ont une superficie de 20 m2, parfois moins, quand d’autres offrent une surface habitable de 32, 35 ou même 40 m2, sans compter la terrasse. Des différences existent aussi en termes d’équipements – ceux de la cuisine ou de la salle de bains, équipements multimédia –, de mobilier ou encore de prestations
Quelques points communs existent cependant, à commencer par le caractère mobile de ces résidences de vacances. Les mobil-homes s’installent sur un châssis remorquable doté de roues. Ils peuvent ainsi être déplacés dans un autre camping ou PRL quand le contrat de location de la parcelle arrive à son terme et que l’on ne souhaite pas le reconduire.
Le contrat de location d’une parcelle permet au propriétaire d’un mobil-home d’accéder, moyennant paiement, aux raccordements d’eau, de gaz et d’électricité de l’établissement. Il a en outre accès à toutes les activités, prestations et équipements du camping ou du PRL (piscine, club enfants, salle de jeux, service de location de vélo, terrain multisport, etc.)
Le propriétaire peut en principe prêter ou louer librement son logement, tout comme il est libre de le revendre. Mais pour que cette liberté soit au rendez-vous, il faut s’assurer que le contrat de location ne contienne pas de clauses abusives qui peuvent restreindre les droits du consommateur ou par lesquelles le gérant de l’établissement tente de se défiler devant ses devoirs (entretien des installations, par exemple).

Pourquoi acheter un mobil-home est une bonne affaire

L’acquisition d’un mobil-home présente un certain nombre d’avantages, notamment financiers.
Le mobil-home est financière plus accessible que d’autres logements
Le mobil-home – tout comme l’habitation légère de loisir de type chalet ou bungalow – est une alternative plus économique à une maison de campagne classique.
Les acheteurs ont le choix parmi une myriade de modèles neufs ou d’occasion, pour beaucoup de marque IRM ou O’Hara, les références dans ce domaine. Si certains mobil-homes sont accessibles à partir de 20 000 ou 30 000 €, d’autres modèles se négocient entre 40 000 à 70 000 €.
Les prix dépendent d’un certain nombre de critères : surface habitable, équipements et mobilier disponibles, design et ancienneté, état général, emplacement…

La rentabilité de l’investissement

Posséder un mobil-home permet de générer d’importantes recettes locatives. Pour rentabiliser l’investissement, il est recommandé de louer le logement avec le statut de « loueur en meublé non professionnel » et surtout d’opter pour le régime fiscal réel simplifié. Lequel permet de récupérer les 20 % de TVA payée lors de l’acquisition du bien mais aussi d’exclure toutes les charges annuelles de la base imposable.
Pour rehausser la cote du mobil-home, il est par ailleurs recommandé de choisir un camping ou un parc résidentiel de loisir qui fasse rêver, par exemple sur la côte basque, landaise ou varoise, ou encore dans l’Ardèche ou dans la vallée de la Dordogne…

L’acquisition de mobil-home et les contraintes qui vont avec

Si une telle acquisition est un investissement prometteur, il faut prendre en compte un certain nombre de contraintes. Le propriétaire, certes, ne paye pas de taxe d’habitation et la taxe foncière est peu élevée – la parcelle sur laquelle cette « résidence mobile de loisir » est implantée est considérée comme un « terrain non bâti ». Mais il y a les 20 % de TVA sur le prix de l’acquisition que l’on ne pourra pas récupérer si l’on opte pour le régime fiscal micro-BIC, lequel permet pourtant de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 % sur la base imposable.

Le choix du lieu d’installation du mobil-home

Outre les considérations fiscales, le choix du lieu d’implantation est crucial. Il faut en outre garder à l’esprit qu’un camping ou un PRL propose généralement un contrat de location d’une durée d’un an et dont le renouvellement ne peut se faire qu’avec l’accord des deux parties. Les gérants acceptent le plus souvent volontiers de reconduire le contrat, mais en profitent parfois pour imposer certaines modifications, notamment au niveau du prix de la location.

Les dépenses inéluctables quand on est propriétaire de mobil-home

Outre les taxes (taxe foncière, taxe de séjour), le propriétaire de mobil-home doit en outre payer des frais d’entretien et de gardiennage – ils atteignent ou dépassent rarement les 100 € mensuels. S’ajoutent à cela les dépenses liées à l’installation du mobil-home dans le camping ou le PRL – calage, raccordements pour accéder à l’eau, au gaz et à l’électricité du domaine, etc.

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